1-02 The Daleks
de Terry Nation (7 épisodes)
Réalisation : Christopher Barry &
Richard Martin
Ian et Barbara n’ont pas de chance. Cette calamité de Docteur les a bien dupés en leur faisant croire qu’il n’y avait plus de mercure pour nourrir le TARDIS. Du coup, ils ne peuvent pas rentrer chez eux. En fait c’était pour voir la ville. Le problème étant que si ils ne l’ont pas encore vue, Skaro, le monde où ils ont atterri, a dépassé le danger sur le compteur geiger (!). Comme si ça ne suffisait pas, les quatre compagnons sont capturés par des Daleks, des robots qui vivent dans un souterrain pour fuir la radioactivité. Pendant que les trois autres crèvent lentement (dont l’inutile Docteur), Susan Who doit aller chiper l’antidote aux Thals (ennemis des Daleks sur la planète Skaro). Elle rencontre l’un d’entre eux, Alydon, qui lui confie les antidotes et tous découvrent bientôt que les Thals n’ont rien des mutants que les Daleks décrivaient.

De guerriers, les Thals ont évolué en un peuple de fermiers aryens pacifiques tandis que les Daleks ont muté en une race belliqueuse qui ne compte pas laisser les ennemis historiques s’en sortir. A la mort de leur chef, les Thals finiront par aider le groupe des quatre à combattre les Daleks afin d’empêcher l’explosion d’une nouvelle bombe à neutrons. Un seven-parter c’est long, même quand ça ne dure que 25 mn (près de 3h), et il y’a bien trois épisodes à couper parmi tout ça, entre le contournement par le lac pour prendre les Daleks par surprise et la longue évasion. Des idées sont intéressantes mais le coté bout de ficelle du scénario ne fait plus mouche aujourd’hui. On le comprendra. L’intérêt principal est cette première rencontre avec les Daleks sur Skaro, qui se solde par leur extermination. Si le chef du département drama de la BBC Sidney Newman ne voulait pas de robots SF stéréotypés dans Doctor Who, la productrice Verity Lambert aura eu raison de forcer : Les affreux deviendront dès ce serial de vraies stars au Royaume-Uni et ils sortiront le show de son purgatoire.

Les Daleks sont ici bien plus loquaces qu’ils le seront par la suite, même si le Exterminate est déjà là et le look des carapaces n’a pas trop changé. Le Docteur ne brille guère plus que lors du premier épisode, étant le premier à être touché par les radiations, souvent un fardeau pour Ian et Barbara quand il ne manipule pas les blondinets pacifiques pour sauver sa peau (?!?). La jeune Susan quand à elle surjoue constamment.
Note de l’épisode (N) : 5/10
Note d’intérêt dans la mythologie de la série (IM) : 9/10
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