1-06 The Aztecs
De John Lucarotti (4 épisodes)
Réalisation : John Crockett
Barbara est une digne représentante de la caste des profs d’Histoire : A peine arrivée à l’époque des Aztèques, elle pille un tombeau. Là-voilà proclamée réincarnation de la déesse Yetaxa. Alors que ses compagnons se voient décerner différents honneurs (Susan dame de compagnie, Ian chef de l’armée, Le Docteur invité prestigieux) , elle prend la grosse tête et décide de protéger ces sauvages d’eux – même en interdisant les sacrifices humains. Ainsi lorsque Cortès et ses conquistadors débarqueraient, ils les épargneraient puisqu’ils seraient devenus gentils (?). Cette mission civilisatrice lui attire l’animosité de l’intrigant Tlotoxl, préposé aux sacrifices, mais elle peut compter sur Autlox, le grand prêtre de la Connaissance pour être de ses alliés. Pendant ce temps Ian doit prouver sa valeur au combat contre un prétendant chef des armées et le Docteur fait le joli cœur auprès d’une Aztèque érudite.
Barbara apprenant aux Aztèques à ne plus faire de sacrifices humains
On continue d’alterner arc S-F et arc historique avec le retour au scénario de John Lucarotti, l’auteur du Marco Polo. Il n’y a ici que quatre épisodes, ce qui permet d’obtenir quelque chose de moins élagué et plus intéressant, mais toujours des intrigues de cour avec un grand méchant cabotin, ses alliés et un autre mariage non consenti (OMG !). L’intérêt se porte de manière égale sur le Docteur et ses trois compagnons, avec un petit moins pour Susan, mais le show se porte d’autant mieux qu’elle n’intervient pas trop.
A gauche le gentil, à droite le méchant
Les personnages s’étoffent et le Docteur n’est plus ce type gênant qui bloquait les aventures. Nous entrevoyons d’ailleurs une part de sentiments à travers la brève love story avec l’Aztèque Cameca et un plan final pas innocent du tout qui contient en germe la malédiction du Docteur, qui devra abandonner tous ceux qu’il aime. Ian a encore une fois le beau rôle, administrant le classique « fais dodo » avec son pouce lors d’un combat, ou raisonnant sa collègue sur le fait qu’elle ne peut pas changer les pratiques d’une civilisation. Les réactions hasardeuses et naïves de Barbara auront néanmoins le mérite d’introduire la règle d’or que l’Histoire ne peut pas être modifiée.
Note de l’épisode (N) : 6/10
Note d’intérêt dans la mythologie de la série (IM) : 5/10
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