2-08 The Chase
De Terry Nation (6 épisodes)
Réalisation : Richard Martin
De vrais stars ces Daleks. A tel point qu’ils rempilent pour une seconde fois dans cette saison, toujours sous la plume de Terry Nation, leur créateur. L’intérêt de cet arc est qu’il suit nos amis devenus les proies des Daleks, le Dalek suprême ayant ordonné leur exécution après qu’ils aient bien ridiculisés les siens à deux reprises. Au programme une poursuite des quatre compagnons à travers différents mondes, ce qui évite de se retrouver avec un long arc de six épisodes contant une histoire d’invasion / révolution sur une planète lointaine (on l’a échappé belle avec les deux premiers épisodes opposants les Aridiens et leurs bébête à tentacules). Mais c’est au final dans l’excès inverse que s’engouffre Terry Nation.
Le grand bazar ne fait que commencer
L’arc Keys of Marinus de la première saison avait bien su jongler entre différents mondes, chaque lieu bien identifié de la planète représentant un épisode. Ici, la poursuite effrénée pour échapper aux Daleks ne permet pas de se poser, forçant à multiplier les idées, donnant ainsi du bon peu développé comme du pire. On se retrouve au sommet de l’Empire State Building en 1966 pour un intermède comique sympathique, puis sur le navire le Mary Céleste en 1872 (mystère de la disparition de l’équipage résolu !), dans un château gothique rassemblant Dracula/le monstre de Frankenstein/des fantômes (qu’on se rassure, rien de ça n’est vrai) et enfin la planète MECHANUS (!) avec sa jungle de champignons géants et ses Mécanoïdes. Un gloubiboulga qui paraît aussi bordélique à l’écran que sur le papier et qui n’inspire qu’une grande question : les Daleks n’auraient-ils mieux pas fait d’anticiper la venue de leur proie à une époque précise plutôt qu’à les poursuivre dans chaque époque ?
Daleks contre Mechanoids, l’apocalypse robot selon dr who
The Chase contient néanmoins de bonnes idées comme un androïde du Docteur crée par les Dalek pour infiltrer l’équipe. Il y’a également une belle utilisation scénaristique de l’incapacité du TARDIS à pouvoir voyager sur sa propre timeline, qui fait rebondir le scénario sur les possibilités du vaisseau temporel Dalek. Nous découvrons enfin que la machine récupérée dans le Musée de l’épisode précédent par le Docteur permet de regarder à la télé les événements du passé. Ian et Barbara se plaisent à triper différents événements historiques avant de s’arrêter sur un concert des Beatles de 1965. Vision prémonitoire ? L’arc se conclut sur Ian et Barbara qui souhaitent utiliser le vaisseau temporel Dalek pour rentrer dans leur époque. Le Docteur est furieux, mais il finit par se laisser convaincre par Vicki de laisser partir ses deux compagnons historiques, non sans une pointe de nostalgie.
So long, premiers compagnons du Docteur.
Note de l’épisode (N) : 5/10
Note d’intérêt dans la mythologie de la série (IM) : 9/10
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