3-10 The War Machines
De Ian Stuart Black (4 épisodes)
Réalisation : Michael Ferguson
Le Docteur et Dodo retournent à Londres à notre époque, mais ils ne vont pas pouvoir visiter la ville. Un grand savant a mis au point WOTAN, une sorte de serveur omniscient qu’il pense connecter à tous les ordinateurs du monde, et qui ne se trompe jamais. Mais WOTAN triche car il peut lire les réponses dans l’esprit des gens qu’il contrôle, et il décide de prendre en main le destin de l’humanité. Dodo part s’amuser en boîte avec Polly, l’assistante du savant. Les deux jeunes femmes rencontrent le jeune Ben, un marin qui a loupé son cargo, avec qui elles sympathisent. Mais Dodo ne se rend pas compte que l’ordinateur contrôle déjà son esprit, ainsi que celui de son créateur et d’autres savants, et qu’il envisage de posséder aussi celui du Docteur.
Dodo, Ben et Polly in da club. Les djeunz qui dansent derrière ont maintenant 75 ans.
Pour finir cette troisième saison plutôt bordélique et qui continue de voir les audiences chuter, Ian Stuart Black revient aux commandes pour un épisode S-F qui commence très bien. Le contrôle des esprits par cette machine est dans la droite lignée des histoires de S-F paranoïaques telles que l’invasion des profanateurs. La menace intérieure tranche avec les habituelles querelles de peuples du futur et sa nature cybernétique a un impact autrement plus savoureux à notre époque, alors que l’usage des PC et d’internet s’est quasi généralisé. On peut voir dans cet ordinateur omniscient le transmetteur d’une idéologie (Guerre Froide Oblige) plus que l’ancêtre du Ghost de Ghost in the Shell (il nomme le Docteur Doctor Who, on repassera pour l’omniscience…). Il s’agit d’une machine froide, méthodique, un peu comme les Dalek, mais en moins efficace. Bien que la sécurité du pays soit appelée, les dégâts effectués par les machines de guerre à sa solde font pâle figure à coté de ceux des ennemis les plus populaires du Docteur et la deuxième partie de l’arc est peu réussie. William Hartnell est pourtant parfait.
Allo Allo Monsieur l’Ordinateur.
L’épisode voit le départ de Dodo, la compagne la plus mal gérée de la série (so far). On n’aura rien su d’elle, elle n’aura jamais suscité un grand intérêt et elle part sans dire au revoir au Docteur et au TARDIS (quelle ingrate!). Un beau gâchis qui révèle beaucoup des difficultés de cette saison à maintenir une direction claire après le départ de la productrice historique, même si on y trouve une poignée d’épisodes honorables. Plus que deux arcs pour le premier Docteur et voilà qu’il embarque le jeune Ben et la charmante Polly. Espérons que ces deux là verront au moins sa régénération.
Dodo Chaplet vivra ses dernières scènes dans la série sous hypnose.
N : 6
IM : 6
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