4-02 The Tenth Planet
De Kit Pedler & Gerry Davis (4 épisodes)
Réalisation : Derek Martinus
1986, en Antarctique. Le Docteur et ses jeunes compagnons se retrouvent au beau milieu d’une expédition scientifique qui a le regard tourné vers l’espace. Ils sont témoins de la découverte de Mondas, planète jumelle de la Terre, qui s’approche dangereusement de notre monde. Les habitants de Mondas, les Cybermen, expliquent que leur monde a besoin de l’énergie de Terre pour l’absorber avant de la détruire. Ils proposent aux humains de venir sur leur planète afin de les changer en Cybermen. Sous la menace de l’invasion et par peur pour son fils (qui fait partie de l’expédition de reconnaissance), le Général Cutler en commande de la base décide d’employer les grands moyens : Une bombe atomique, au corps défendant des compagnons du Docteur.
Le Cyberman première mouture. Paye ton costume anxiogène.
Un arc doublement important, puisqu’il s’agit de la première incursion des CYBERMEN dans l’univers de Doctor Who. Les robots dénués d’émotion ont d’ailleurs droit à de premières apparitions surprenantes qui ont du faire leur petite effet sur les spectateurs de l’époque. La voix monocorde des robots doublée d’un costume plutôt malsain (qui rappelle un peu le human being de Community) en fait d’entrée de jeu des ennemis marquants. L’autre raison de l’importance de cet arc est le départ de William Hartnell, le premier Docteur, la régénération se produisant à la toute fin de cette histoire. Dès le premier épisode, le Docteur manifeste des signes de faiblesse qu’on ne sait pas à quoi attribuer, pour revenir sur la fin avant de compléter sa transformation.
Le Général Cutler veut faire péter la bombe sur ces enfoirés de commu…cybermen
Il est regrettable que cette régénération se produise sur le seul épisode reconstitué de l’arc, mais on ne peut pas dire qu’Hartnell soit parti sur une mauvaise note. The Tenth Planet est pour l’instant le meilleur épisode du futur (d’un futur uchronique, 1986 étant désormais loin derrière nous). Il dégage une atmosphère anxiogène avec des accents de paranoïa Guerre Froide. Sur la forme, on se rapproche du Point Limite de Sidney Lumet, avec les éléments typiques de Doctor Who, et une implication non négligeable de Ben et Polly. Il le faut bien car Patrick Troughton aura besoin d’eux pour faire oublier William Hartnell !
UNE REGENERATION! UNE!
N : 8
IM : 10
La quatrième partie de l’arc a disparu, mais il reste quelques passages dont celui de la régénération du Docteur.
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