4-09 The Evil of the Daleks
De David Whitaker (7 épisodes)
Réalisation : Derek Martinus
Les Chameleon sont terrassés mais le TARDIS a disparu, enlevé par Edward Waterfield, un amateur d’art. Piégés par l’homme, Jamie et le Docteur se matérialisent en 1866, dans la demeure de Maxtible, l’associé du dérobeur. Les deux hommes ont été forcés d’enlever le TARDIS par les Daleks, qui ont enlevé Victoria, la fille de Waterfield. Las de se voir sans cesse vaincu par les humains (et le Docteur accessoirement), les Daleks souhaitent isoler le facteur humain et se l’injecter pour devenir invincibles. Ils comptent pour cela sur l’aide des deux savants, du Docteur et de Jamie. L’écossais sera le cobaye qui leur permettra de capter le précieux facteur humain.
Waterfield, Maxtible et le Docteur. C’est l’ordure qui a la plus belle barbe.
Pour finir cette première saison du deuxième Docteur, presque entièrement reconstituée, rien de tel que le retour des grands ennemis, et sur un arc de 7 épisodes (dont un seul a été retrouvé). C’est le dernier épisode Dalek des années 60. Tant mieux, il faut savoir passer à autre chose ! Evil of the Daleks a le mérite de mettre le coup de projecteur sur Jamie, humain au grand coeur qui n’hésite pas à voler au secours de la belle Victoria Waterfield et à fraterniser avec un ennemi pour s’en faire un allié. L’écossais en vient même à questionner les agissements du Docteur et à lui dire ses quatre vérités, ce qui présage du mieux pour l’avenir. Jamie est sélectionné par les Daleks pour être un humain spécial (le voyage temporel rend le voyageur particulier, on retrouvera cela dans la nouvelle série) mais on apprend que le Docteur n’est plus un humain car il a trop voyagé dans le temps. Aurions-nous oublié que le Docteur est un E.T ? Pas du tout. Le Docteur parle de son monde lors de cet arc : « Une planète lointaine ».
Victoria vole vers son destin de compagne du Docteur
Le fieffé Maxtible, qui en plus de ressembler à Karl Marx, a conclu un pacte avec les Daleks pour pouvoir convertir le métal en or (le malheureux), représente un tout autre pendant de l’être humain. L’originalité de l’arc réside dans la capture de l’essence des humains et des Daleks. L’hybridation engendrée par la mise à l’épreuve de Jamie permet à trois Daleks d’acquérir des caractéristiques humaines, préfigurant le Daleks in Manhattan de l’ère Tennant. Ainsi trois Daleks sympathiques recevront des noms du Docteur et deviendront ses amis ! Les sept épisodes sont plus ou moins faciles à digérer, présentant l’avantage de ne pas se perdre dans le nawak des derniers Terry Nation. La dernière partie qui voit les Daleks revenir sur Skaro (une première depuis le deuxième épisode de la série), puis projeter d’implanter le facteur Dalek dans la population humaine entière est un peu brouillonne, mais nous aurons le plaisir de découvrir pour la première fois l’empereur Dalek. A l’issue de l’aventure, Victoria Waterfield embarque dans le TARDIS après que son père se soit sacrifié pour sauver la vie du Docteur.
Le Dalek tunné.
N : 7
IM : 8
La partie six fut effacée en août 1968 et la partie sept en septembre 1969. Pendant longtemps cet arc fut considéré comme perdu. En 1987, un enregistrement de la seconde partie de l’épisode fut retrouvée lors d’un vide grenier. En 2004, quelques secondes furent retrouvées, ainsi qu’un petit making-of nommé « The Last Daleks » et montrant les plans de maquettes simulant la bataille entre les Daleks et l’Empereur Dalek.
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