6-06 The Space Pirates
de Robert Holmes (6 épisodes)
Réalisation : Michael Hart
Dans le futur, des pirates de l’espace font exploser des balises spatiales pour en récupérer les morceaux. Ils sont poursuivis par un croiseur spatial terrien dirigé par le Général Hermack. Celui-ci décide de déployer ses hommes sur les autres balises pour surprendre les pirates. Alors qu’ils constatent la présence d’étrangers sur une balise (Le Docteur et ses compagnons viennent d’y atterrir), l’équipe de flics de l’espace ne parviennent pas à arrêter les pirates, qui la font exploser. Le Docteur, Jamie et Zoe se retrouvent séparés du TARDIS, qui est sur un morceau volé par les pirates. Ils sont secourus par Milo Clancey, vieux pionnier de l’espace que les forces terriennes qui ont instauré les lois spatiales ne semblent pas porter dans leur cœur.
Le Docteur et ses compagnons au coeur de l’action
Il ne fallait pas trop vite crier hourra. The Space Pirates est presque entièrement reconstitué (sauf l’épisode 2) et s’avère être bien en dessous des autres épisodes de la saison. L’idée de départ, partir en quête d’un TARDIS piqué par des pirates de l’espace (sur un background post-western), est originale. Malheureusement elle se conjugue à une intrigue étirée inutilement et dont les principaux acteurs ne sont pas le Docteur et ses compagnons. Si ces derniers sont bien présents, ils n’interviennent pas suffisamment pour être mis en avant comme il se doit et on a souvent l’impression de se retrouver dans un space Opera qui aurait une vie propre hors de la série.
Les flics interstellaires dégustent un bon café. Pas de donuts au menu.
Un space opera de bonne facture pour l’époque, mais qui cumule des recettes éprouvées de la série à des péripéties qui servent visiblement à combler. Robert Holmes dut délayer son intrigue sur ordre du responsable des scénarios, ce qui handicape principalement le dernier tiers. Milo Clancey, sorte de croisement entre un vieux cow-boy et Super Mario, interprété par un Gordon Gostelow on fire, assure néanmoins le divertissement. Les autres personnages vont du moins désagréable (le capitaine) au décevant (les pirates).
Milo Clancey, un personnage qui mériterait sa sitcom spin-off
N : 4
IM : 2
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