12-02 The Ark in Space

12-02 The Ark in Space

De Robert Holmes (4 épisodes)

Réalisation : Rodney Bennett

Suite à une maladresse de Harry Sullivan, Le Docteur, Sarah Jane et le médecin de UNIT débarquent dans la station spatiale Nerva au trentième siècle. Durant leur exploration des lieux déserts, Sarah Jane est vite séparée de ses compères et finit dans une capsule qui semble amorcer sa mise à mort. Pendant ce temps, Le Docteur et Harry doivent échapper aux sentinelles de la station. Lorsqu’ils y parviennent, ils découvrent que Sarah Jane a été placée en stase cryogénique, comme les sont des centaines d’êtres humains. Réveillant le médecin de bord, Vira, ils découvrent que les êtres humains ont dû été rassemblés dans cette arche géante, ainsi que des plantes et des animaux, pour se préserver des rayonnements solaires et pouvoir repeupler la Terre lorsque la menace serait passée. Mais un élément extérieur a modifié la durée de leur sommeil, le portant de 1000 ans à 10000 ans. Un insecte géant mort trouvé près des chambres cryogéniques est le responsable. Ses rejetons, issus des œufs qu’il a pondus menacent désormais les occupants de la station. Leur première victime sera Noe, le vindicatif initiateur de l’arche.

ImageHarry dans tous ses états

Le premier voyage de Sullivan (!) dans l’espace-temps est plutôt inspiré. L’idée d’une arche spatiale n’est pas nouvelle, mais Robert Holmes, fraîchement propulsé scénariste en chef, a ajouté des ingrédients qui en font un des épisodes les plus originaux qu’il ait écrit pour la série. La perspective de larves qui viennent manger le corps d’hommes pendant leur sommeil est effrayante, et la pauvreté des effets spéciaux ne déssert pas tant que ça le potentiel horrifique de cette aventure. La mutation de Noe préfigure la Mouche de Cronenberg. La menace des bestiaux de se servir d’hôtes humains et plus largement l’utilisation de l’horreur dans un huis clos spatial évoque l’ Alien que Ridley Scott, O’Bannon et Giger nous mettront dans les mirettes cinq années plus tard. Il s’avère au final que les insectes ont été chassés de chez eux par une colonie d’humains et souhaitent se servir des survivants humains pour coloniser à leur tour la Terre. Malheureusement pour eux, ils ne supportent pas l’électricité, ce qui laissera au Docteur et à ses amis un avantage pour empêcher l’extinction de ces enfoirés d’humains (qui ne sont pas si méchants, puisque Vira semble aimer les Jelly Babies).

ImageDe l’importance de prendre une douche

Tom Baker apporte au quatrième Docteur un jeu plus subtil que pour son premier épisode, passant en un quart de tour de l’excentricité à l’arrogance. Il n’hésite pas à critiquer Sarah Jane pour la stimuler, ou à reprocher ouvertement à Harry sa maladresse. Notre monsieur rouflaquettes aux faux airs de John Steed n’est pas épargné au début de l’aventure, mais Ian Marter finit par rendre sa simplicité touchante. A la moitié de l’aventure, Harry s’est déjà bien intégré et se montre prêt à monter au créneau avec Sarah Jane. En dépit de l’omniprésence du Brigadier, Three n’avait jamais eu de compagnon masculin et ce retour à un troisième larron rappelle les belles heures de Patrick Troughton avec Jamie McCrimmon. Not bad.

ImageIls s’en allèrent la fleur au pistolet

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