Saison 14 (1976-1977) / 14-01 The Masque of Mandragora

14-01 The Masque of Mandragora

De Louis Marks (4 épisodes)

Réalisation : Rodney Bennett

Visitant les pièces du TARDIS et l’ancienne salle de commande, le Docteur et Sarah Jane voient une anomalie dans le time vortex. Il s’agit de l’Helix de Mandragora, une source d’énergie très forte qui finit par les attaquer et embarque en passager clandestin dans le TARDIS. Les voyageurs se retrouvent au XVème siècle en Italie, à l’aube de la Renaissance. Le duc de San Martino est sur son lit de mort, ce qui arrange bien son frangin le comte Frederico qui compte bien s’emparer du pouvoir en écartant son neveu, Giuliano. La mort du duc fut prédite par l’astrologue Hyéronymous, qui a en plus des prédictions à la demande une implication dans le très ancien culte de Demnos, qui résista au Moyen-Age. Lorsque l’émanation intelligente de l’Helix de Mandragora débarque avec les occupants du TARDIS, elle s’infiltre dans le culte et choisit l’astrologue pour guider son dessein d’installer définitivement l’obscurantisme sur la Terre. Pendant ce temps, Sarah Jane et le Docteur tentent d’aider le jeune futur duc qui est menacé sur tous les fronts.

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Four va croiser le fer. Le mécréant n’a qu’à bien se tenir.

Louis Marks revient au scénario pour un début de saison 14 plutôt plan plan, qui n’annonce pas de grandes différences avec la saison précédente, mais qui règle ses comptes avec l’horoscope, cette croyance qui pousse l’homme à rester sur assis sur ses fesses parceque son destin est fixé d’avance. Et si nous n’avions pas pu progresser dans les sciences pour avoir notre libre arbitre? Telle est la menace de l’épisode qui voit progresser un ancien culte à une époque charnière pour l’Occident. Si les références ne sont pas vraiment de la partie contrairement à la saison 13, The masque of mandragora utilise des ressorts et des thèmes qui rappellent les anciens Docteurs, nous refait le coup du sacrifice de Sarah Jane et des intrigues royales en sous-sol, mais il fait correctement illusion sur sa dernière partie. La menace du non passage à la Renaissance qui serait provoquée par l’entité actionne une tension palpable et donne même une scène de bal masquée saisissante qui semble sortie tout droit du masque de la mort rouge d’Edgar Alan Poe.

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Le comte, un intrigant qui ne fait pas dans la subtilité

Les acteurs sont assez impliqués pour faire oublier l’absence d’originalité de l’affaire, Tom Baker en tête qui n’hésite pas à nous faire profiter de ses talents d’escrimeur là où Three aurait plus opté pour le karaté vénusien. La production n’a toujours pas décidé d’impliquer de nouveau des personnages célèbres, ce qui est bien dommage car nous manquons de peu Léonard de Vinci dans cet arc. L’ajout d’éléments annexes et de personnages récurrents comme ce fut le cas pour le troisième Docteur ne serait également pas de refus.

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Le Masque de Hyeronimous, rien à voir avec Anony

N : 6

IM : 3

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