14-05 The Robots of Death
De Chris Boucher (4 épisodes)
Réalisation : Michael E. Briant
Dans le vaisseau d’une compagnie minière, l’équipage composé d’humains et de robots s’apprête à prélever un minerai très précieux quand une tempête survient. Sur le pied de guerre, le météorologiste est sauvagement assassiné. Leela et le Docteur arrivent sur les lieux et sont bien évidemment soupçonnés du meurtre du pauvre homme et emprisonnés par le suspicieux commandant Uvanov. Mais de nouveaux meurtres sont bientôt commis et le Docteur soupçonne les robots d’en être les auteurs, bien que ceux-ci soient programmés pour ne pas attaquer les humains. Il recevra l’aide de Poul, un des techniciens de la base et du robot détective que celui-ci a dépêché secrètement sur les lieux. Mais ils devront agir vite car le terroriste Taren Kapel qui était infiltré parmi l’équipage a d’ors et déjà reprogrammé tous les robots à bord pour exterminer l’équipage humain.
Pour sa défense, il dira qu’il a été reprogrammé. Un peu facile…
Chris Boucher rempile aussitôt, bénéficiant d’être le seul scénariste à véritablement connaître le personnage de Leela. Sur l’idée d’une révolte de robots soufflée par Robert Holmes, il signe un épisode sous influence S.F jusque dans le nom des personnages (renvoyant à Asimov, Poul Anderson ou même l’inventeur du « robot » Karel Capek) et qui emprunte dans sa première partie une structure aux récits de détectives anglais dans le style d’Agatha Christie. La seconde partie centrée sur la révolte des robots est plus violente, même si elle ne saurait tenir la comparaison avec les gialli des 70’s. L’arc se révèle classique dans son déroulement mais bénéficie d’un univers bien défini et de robots qui ont certainement dû inspirer les anges du Titanic dans l’épisode de Noël de Ten et Kylie Minogue, « voyage of the damned ». Le robot détective D84, sympathique invention, étonne de par sa caractérisation bien mieux pensée que celle des membres de l’équipage.
En voilà des manières!
Leela acquiert ses galons de compagne un peu rapidement. Bien qu’elle ait fait preuve de perspicacité parmi les siens dans l’arc précédent, son aplomb et son intelligence dans un milieu étranger beaucoup plus évolué que le sien sonnent parfois faux. Louise Jameson n’est pas à blâmer car elle prend à bras le corps ce personnage de compagne plutôt neuf, sans doute la plus instinctive et la plus physique que le Docteur ait eu jusqu’ici. On notera quelques éléments de continuité disséminés dans l’épisode dont le plus notable est l’explication type « c’est pas sorcier » de la dimension relative du TARDIS. Elémentaire et instructif !
L’humain qui se prend un peu trop pour un robot
N : 6
IM : 4
Votre commentaire