16-05 The Power of Kroll
De Robert Holmes (4 épisodes)
Réalisation : Norman Stewart
Le Docteur et Romana cherchent le cinquième segment de la clé du temps sur la troisième lune de Delta Magna. Romana ne tarde pas à se faire capturer par les Swampies, indigènes locaux qui s’empressent de l’offrir en offrande à leur dieu, le monstre géant Kroll. Les marécageux se préparent pour une guerre avec les hommes venus de leur planète d’origine en acceptant les armes du commerçant Rohm-Dutt, en réalité un agent envoyé par l’ennemi. Non loin de là dans une raffinerie créée pour pomper le méthane de la planète, les dits-ennemis attendent que les indigènes s’arment pour les abattre à vue. Alors que le Docteur parvient à sauver Romana de l’horrible danse des Swampies, Kroll sort de son sommeil et entame un carnage qui verra tomber les indigènes en masse. Le Docteur ne tarde pas à comprendre que le cinquième segment est à l’intérieur du monstre.
Le Docteur, Romana et un vendeur d’armes suppliciés par des écolos.
The Power of Kroll est issu de la volonté du script-editor Anthony Read de réduire l’humour très présent dans les précédents épisodes et de dégoter le monstre le plus impressionnant de l’histoire de Doctor Who. Kroll n’est pourtant pas une très grande réussite en dépit d’un design qui aurait pu mener à quelque chose de plutôt effrayant. Il est même bien plus efficace lorsque son immensité est suggérée par ses tentacules qui emportent les pauvres victimes qui osent bouger. L’histoire est basique et effectivement trop premier degré. Il ne se détache comme fantaisie que le cri poussé par le Docteur pour se dépêtrer d’une méthode de sacrifice lente et fort hasardeuse. Les acteurs peints en vert sont peu convaincants et souvent attentistes tandis que l’action se déroule au premier plan. On aura néanmoins le plaisir de retrouver parmi les premiers rôles Philip Maddoc qui jouait entre autres rôles le War Lord dans The War Games et John Abineri, le général Carrington de The Ambassadors of Death.
Aucun géant vert pour affronter Kroll. La bataille est perdue d’avance.
John Leeson, la voix de K9 est également de la partie dans le rôle de Dugeen, le raffineur sympathisant des marécageux. Un rôle qui lui fut confié pour compenser l’absence du chien robot de cet arc. A l’image de cette saison, the Power of Kroll n’est pas désagréable à suivre, mais aurait gagné à s’étendre un peu plus sur son intrigue fil rouge. Alors que la quête de la clé du temps en est à son avant-dernière aventure, il n’y a toujours pas eu de manifestation claire du Gardien noir, ni de véritables développements la concernant si l’on excepte les mésaventures annexes de chaque arc. Espérons que le dernier volet saura se montrer plus généreux.
John Leeson, l’homme derrière K9
N : 6
IM : 4
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