17-04 Nightmare of Eden
De Bob Baker (4 épisodes)
Réalisation : Alan Bromly & Graham Williams
Le vaisseau de croisière interstellaire Empress a quitté l’hyperespace pour se retrouver aux mêmes coordonnées que le vaisseau commercial Hecate. Heureusement le TARDIS se matérialise au milieu du mic-mac et nos trois voyageurs pourraient bien résoudre ce blocage gênant. Ils rencontrent parmi les passagers un zoologue nommé Tryst qui transporte un Continual Event Transmuter, machine conservant dans des cristaux des portions entières de planètes. La projection du cristal de la planète Eden attire l’attention de Romana. Bientôt le second du capitaine Rigg, visiblement drogué à la Vraxoin, se fait attaquer par un monstre et est laissé pour mort. Le Docteur, Rigg et K9 font la connaissance d’un monstre caché dans la coque du vaisseau. Attaqué alors qu’il avait trouvé la preuve de la présence de Vraxoin dans le vaisseau, Four se met en tête de coincer les trafiquants tout en poursuivant ses tentatives de décoincer les deux vaisseaux. Deux missions qui confronteront son équipée aux événements se déroulant dans la projection instable d’Eden, à un agent anti-drogue bien planqué, à un chef de la sécurité trop ambitieux, au monster of the week qui tabasse les voyageurs et à un capitaine sous l’emprise des dangereux stupéfiants qui font rire.
Une French Connection à petite échelle délocalisée dans l’espace. Voilà un beau programme que nous propose Bob Baker sans son compère Dave Martin. Nightmare of Eden sait bien utiliser le whodunit qui découle du trafic de drogue tout comme l’étrange machine de conservation du zoologue, idée originale s’il en est. Nightmare of Eden est clairement un arc anti-drogue, mais son intrigue prend le pas sur ce qu’il dénonce. Le scénario est habile, puisque disséminant sans trop les souligner les quelques éléments qui font avancer l’histoire. Les monstres, des cousins minces et hyperactifs des Yeti Bots, n’impressionnent guère et on comprendra que leur attaque sur les passagers du vaisseau soit réduite à portion congrue, tout comme la partie à l’intérieur du monde d’Eden. La résolution de ce cauchemar d’Eden est un peu décevante et le dernier épisode un brin longuet.
Stoned Rigg en passe de reconnaître le sosie foireux de Gilbert Montagné
On sera heureux de retrouver Lalla Ward en pleine possession de ses moyens. Romana et Four se partagent harmonieusement la partie scientifique de cet arc, et c’est tant mieux. Tom Baker a retrouvé au contact de cette compagne l’aura qui semblait l’avoir quitté, et on a moins de peine à l’imaginer incarner encore un an le Docteur. K9 continue quant à lui de traîner cette voix qui lui donne l’air de se moquer du monde dès qu’il avance des statistiques de réussite d’un plan, mais le plaisir de le voir encore présent sur un arc entier (et de savoir que John Leeson reviendra bientôt) fait passer la pilule.
Romana a reconnu Gilbert. Le type en blanc sèche encore.
N : 6
IM : 3
Un bon arc, original et fourmillant de bonnes idées. Les monstres ne sont pas très impressionnants mais cela ne gâche en rien l’intrigue, ça rajoute même un petit côté comique involontaire dont je suis assez friand. La scène du bad trip du capitaine est assez culte également !
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