Saison 18 (1980-1981) / 18-01 The Leisure Hive

18-01 The Leisure Hive

De David Fisher (4 épisodes)

Réalisation : Lovett Bickford

Quarante ans plus tôt, les Argolis ont été décimé par une guerre qui dura vingt minutes contre les Foamasi. Les survivants se sont depuis rassemblés dans une base de loisirs qui survit difficilement à la grande crise. Aussi sont-ils confrontés à la possibilité de se voir acheter par leur grand ennemi, unique peuple pouvant vivre sous les radiations de la base. Le grand conseiller Morix mort, il est sur le champ remplacé par sa femme Mena. C’est le moment que choisissent Le Docteur et Romana pour débarquer dans la base, certains de passer un moment de répit dans leur fuite hasardeuse pour échapper au gardien noir. Ils sont aussitôt intrigués par un générateur de recréation de tachyon capable de dupliquer et transformer la matière organique, la plus grande attraction touristique des lieux. Les expériences du Dr. Hardin, envoyé de la Terre pour trouver un moyen de régénérer les Argolis rendus stériles par la guerre sont en fait un leurre, chose que Romana finit par découvrir. Les deux Timelords proposent à Hardin de lui apporter leur aide. Pendant ce temps, le jeune Pangol, second de Mena, entretient un secret qui pourrait bien mettre en péril la paix en place.

ImageK9, toujours prêt à se faire porter pâle

Sur un épisode qui expose une méthode de cure de jouvence, Doctor Who opère un véritable lifiting qui entérine son passage dans les années 80. John Nathan Turner débarque à la production, poste qu’il ne quittera pas avant 1989 et il a décidé d’upgrader la série tant que faire se peut pour pouvoir rivaliser avec les autres productions S-F du moment. Un nouveau générique très électronique et flashy remplace le précédent, surplombé d’un titre Doctor Who inscrit en néon, la musique se compose principalement de synthétiseurs, le montage est beaucoup plus énergique (une nouveauté particulièrement visible lors des scènes « horrifiques ») et la lumière est plus travaillée. Autant de changements qui furent mal accueillis par Tom Baker et Lalla Ward. La nouvelle charte de réalisation apporte pourtant beaucoup à la série, soulignant l’action et introduisant plus de tensions aux épisodes. L’humour est par contre quasiment absent de l’arc, si ce n’est dans la dernière partie avec la démultiplication des Docteurs sous l’effet de la machine. Four voit enfin des changements dans sa tenue, notamment l’ajout de points d’interrogations sur son col.

ImageSi t’aimes pas les synthés c’est que t’es trop vieux.

Le grand classicisme du récit de The Leisure Hive souligne d’autant plus la valeur ajouté de la réalisation, qui parvient à rendre l’arc prenant. On trouvera néanmoins une originalité dans le but de la base de loisirs qui est sensée œuvrer pour le brassage des cultures pour éviter une nouvelle guerre. Une visée qui renvoie à des organes officiels (l’ONU, la société des Nations) et qui sera reprise par Straczynski lorsqu’il créera la station Babylon 5 pour la série éponyme. L’attachement du scientifique Hardin à Mena apporte un peu d’humanité à l’histoire et le twist révélant l’identité réelle d’étranges créatures qui rôdent est bien géré. Le Docteur se paie une cure de vieillesse sur plusieurs épisodes, K9 est aux abonnés absents après une stupide explosion après baignade (si c’est pour ça, autant l’enlever de la série) et Romana poursuit son rôle de prolongement scientifique du Docteur. On recommence enfin à évoquer le Gardien Noir après une bonne saison de silence à son sujet.

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Le mégalo, figure whovienne qui traverse les époques et les modes

N : 7

IM : 6

Le nouveau générique 80’s

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