19-02 Four to Doomsday

19-02 Four to Doomsday

De Terence Dudley (4 épisodes)

Réalisation : John Black

Le Docteur et ses enfants perdus font route vers la Terre où Tegan pourra rattraper son vol et ne pas foirer sa carrière d’hôtesse de l’air. Mais un imprévu les conduit dans un vaisseau spatial très loin de leur destination. Sorti en reconnaissance, le Docteur est poursuivi par une capsule qui n’est rien d’autre que l’œil du Monarque, puissant despote du vaisseau et de ses ministres Englightment et Persuasion. Le Docteur, Adric, Nyssa et Tegan découvrent bientôt que cette civilisation avancée réunit quatre cultures différentes : des chinois mandarins, des mayas, des aborigènes et des grecs anciens menés par le philosophe Bigon, tous aussi cons les uns que les autres… L’explication étant que le Monarque et les siens ont été sur Terre à plusieurs reprises et ont enlevé des représentants de ces peuples (visiblement les mauvais). Ils découvrent aussi que les ministres peuvent aisément changer de forme pour ressembler à un couple de londoniens de 1981 tels que Tegan les a dessinés. Les soi-disant humains sont des androïdes qui végètent dans ce vaisseau depuis des siècles tandis que l’illuminé qui les gouverne ourdit d’étranges ambitions.

1902ALe Docteur va confier la clé du TARDIS à Tegan. A vos abris!

Four To Doomsday est un arc moyen qui pâtit de nombreux défauts, le plus saillant étant son coté brouillon. Nous avons un gloubiboulga de bonnes idées qui sont agencées de manière à paraître ridicules. On pouvait espérer quelque chose de la réunion de quatre peuples très différents, mais nous n’aurons que stéréotypes de cultures et aucune interaction intéressante. Le scénario navigue quand à lui à vue, multipliant les approximations scientifiques et préfèrant se concentrer de manière aussi approximative sur les états d’âmes des compagnons. Après Castrovalva, il était nécessaire de trouver des traits saillants pour différencier les jeunots. Les confronter aux promesses d’une civilisation avancée allant « aider » la Terre pouvait être un bon début, si encore leur appartenance à des lieux très différents (la Terre pour Tegan, l’E-Space pour Adric et la regrettée Traken pour Nyssa) était exploitée et si il y’avait une cohérence dans leurs réactions. Pour ne rien arranger, Tegan fait des crises d’hystérie dans le TARDIS. Janet Fielding n’a pas été aidée, il est vrai, par l’ordre de production des épisodes (Castrovalva fut tourné après celui-ci) mais sa prise de conscience à rebours gâche une bonne partie de l’arc, comme le plaisir du Docteur.

1902ALe lézard qui s’était donné rendez vous au Big Bang

Peter Davison s’attelle à la tâche d’asseoir son Docteur. Il est toujours étrange de voir cette nouvelle tête après tant de temps avec Four. Sa retenue et son coté plus « normal » ne sont pas pour déplaire, mais on ne peut s’empêcher de penser qu’il va s’emballer comme Tom Baker. Five domine sans problème cet arc, à sa manière, avec en point culminant une sympathique évasion spatiale. Il trouve ici un ennemi qui ferait péter le mégalomètre de la série si le Maître n’était pas déjà passé par là. Le Monarque ne souhaite rien de moins que dépasser la vitesse de la lumière pour remonter au Big Bang, là où il pense rencontrer le créateur, soit lui-même (?). Curieuse idée.

1902C

Spaceman, Spaceman Spaaaaaceman

N : 6

IM : 3

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