21-02 The Awakening
De Eric Pringle ( 2 épisodes )
Réalisation : Michael Owen Morris
En partance pour la Terre pour rendre une visite au grand-père de Tegan au village de Little Hodcombe. Le Docteur et ses compagnons y croisent des gens costumés. Il ne s’agit pourtant pas d’une erreur du TARDIS, mais d’un jeu de guerre visant à reconstituer une sanglante bataille qui eu lieu le 13 juillet 1643, durant la guerre civile anglaise. Ils sont capturés et menés à Sir George Hutchinson, le grand organisateur du jeu. Apprenant que son grand-père est porté disparu, Tegan s’enfuie pour partir à sa recherche. Les hommes de Hutchinson ne tardent pas à la récupérer et la forcent à se vêtir comme la reine de Mai, titre d’une femme qui mourut brûlée lors de la bataille en 1643. Il s’avère que le jeu n’est qu’une mascarade dissimulant la volonté du Lord de reproduire le même massacre. Le Docteur rencontre Will, un gamin de 1643 qui a pu traverser une faille temporelle émise par un grand amas d’énergie psychique. Une énergie qui sert à nourrir une entité maléfique dénommée Malus qui tient Sir George Hutchinson sous sa coupe. Le Docteur, Tegan, Turlough, une professeure locale et le jeune Will feront tout pour empêcher le massacre de se reproduire et pour retrouver Andrew Verney, le grand-père de Tegan.
Cap de brûler une femme pour faire comme nos ancêtres ?
Tiré d’un scénario qu’Eric Pringle avait déjà proposé à Robert Holmes dans les 70’s, The Awakening développe une idée qui se trouve dans le prolongement de l’arc précédent, à savoir que la violence nourrit le mal. Ainsi une poignée de rôlistes jouant des guerriers se transforment-ils en véritable guerriers pour reproduire une bataille qui ménera à l’avènement d’une créature maléfique dissimulée dans une église. C’est la première apparition de l’entité Malus qui, à l’instar du Mara, est une force maléfique douée d’ubiquité qui se nourrit des hommes. On le voit néanmoins sous la forme d’une statue derrière un mur, puis sous une apparition psychique ayant réussi à investir le TARDIS. Le scénario est souvent maladroit dans l’explication des failles, au point de devoir notamment ce justifier sur la présence physique de Will, qui n’est finalement pas une émanation immatérielle de son époque mais un vrai voyageur temporel.
Malus, la nemesis des automobilistes
On peut également reprocher à cet arc de ne pas assez exploiter les retrouvailles de Tegan et de son grand-père. L’occasion aurait été parfaite pour en savoir plus sur l’australienne. Nous n’aurons droit qu’à quelques accolades et une invitation hors champ de l’arc à prendre le thé. Turlough demeure fidèle à lui-même, mais il semblerait que son degré d’altruisme se soit un peu développé. Une scène avec Kamelion devait être incorporée, mais fut coupée au montage, laissant encore le spectateur sans repère sur le destin du pauvre robot. Long dans son introduction et masquant mal son manque de moyens, The Awakening est le plus faible des arcs en deux parties de Five. C’est également le dernier des two-parter de la série à comporter des épisodes d’une durée avoisinant les 25 minutes.
On ne l’y reprendra plus à visiter la famille
N : 5
IM : 4
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