31 / 5-06 The Vampires of Venice (Les Vampires de Venise)

31 / 5-06 The Vampires of Venice

De Toby Whithouse

Réalisation : Jonny Campbell

Donc un épisode qui se passe en 1580 à Venise (mais tourné en Croatie) et où il y’a des vampires. Sauf que ces vampires-là, mesdames et messieurs, ils n’en sont pas de vrais. Il s’agit d’E.T poissons qui se sont réfugiés sur notre planète pour pouvoir perpétuer leur espèce après que leur planète et toutes les femmes aient disparu à cause de la méchante faille (celle qu’on voit depuis le début de la saison) et que le silence à venir se soit manifesté. La Signora Calviri, maman de la poiscaille, a pris d’assaut la ville pour transmettre le sang aux jeunes filles qu’elle accueille dans son « école » afin que ses garçons puissent se reproduire et perpétuer l’espèce, puis vivre comme des poissons dans l’eau dans une Venise entièrement immergée. Qui pourrait lui en vouloir? Elle cherche juste à sauver son espèce. Manque de bol, pour se faire pardonner du baiser WTF du dernier épisode et ranimer la flamme du couple Pond, le Docteur a payé à Amy et son futur mari un voyage romantique pour Venise pile à l’année 1580, et cette pauvre femme devra donc regarder s’éteindre son espèce. Tout ça à cause d’un baiser.

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On est bien peu de choses

On reprend la recette des sorcières de la saison 3, du loup garou de la 2, des fantômes de la 1 et on l’applique aux vampires. Les éléments du folklore vampirique seront donc appliqués à la SF de Dr.Who : pas de reflet dans la glace, peur du soleil, les crocs et la pâleur ont leur explication scientifique = Un filtre de perception qui perturbe le reflet, des crocs comme manifestation d’une défense inconsciente envers une menace. Des explications plausibles, mais un peu tarabiscotées. Vampires of Venice ne brille pas par son originalité, à l’exception d’un étrange élan lyrique sur un clocher qui détonne dans une saison où bien peu de choses vraiment intenses se passent. Steven Moffat semble imiter la recette Russell T.Davies en lui retirant ce qui faisait son sel : des personnages drôles, des intrigues pas prise de tête, des mondes nouveaux et des fils rouges pas soulignés au stabilo.

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Le couple Pond sauvé d’un mariage qui s’annonçait bien triste

La seule nouveauté notable est l’arrivée de Rory Williams dans le TARDIS, comme ce fut le cas pour Mickey en saison 2 (c’était aussi Toby Whithouse qui l’avait introduit dans l’équipe avec School Reunion). Ici on ne s’encombrera pas d’un épisode à notre époque, Après un pré-générique gênant, lui et Amy décollent direct à Venise. Bonne idée pour relancer le couple, mauvaise idée pour la série (et pour nos E.T poissons). Après qu’il nous ait fallu quelques temps pour accepter Amy, voilà que Moffat nous colle un autre personnage bougon, mais sans l’intelligence et le côté intrépide de cette dernière. Rory se plaint constamment, sa capacité d’enchantement et son goût de l’aventure sont proches de zéro et  il fait la morale au Docteur dès son arrivée. De son coté, Amy joue à la midinette avec Eleven et rabaisse son fiancé à la moindre occasion. On se retrouve dans un triangle amoureux malsain, avec trois personnages têtes à claques et une écriture peu fine, et pourtant nous ne sommes pas dans Torchwood. Matt Smith excelle toujours dans le rôle du clown mais peine à imposer l’aura du Docteur dans des scènes plus complexes. Il reste l’ami imaginaire un peu rigolo qu’on finira par évacuer pour grandir. Et ça ne fera qu’enfler avec les épisodes. Seule Helen McRory, la Polly Gray de Peaky Blinders, sortira avec les honneurs de cette gondole qui prend l’eau.

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Une très vieille carte de bibliothèque !

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