31 / 5-11 The Lodger (Le Colocataire)

31 / 5-11 The Lodger

de Gareth Roberts

Réalisateur : Catherine Moreshead

Le Docteur se retrouve éjecté du TARDIS à Colchester en 2010, laissant Amy aux commandes de la machine. Contraint de prendre une chambre, il se présente chez Craig Owens, un homme normal très attaché à son canapé, qui finit par l’accepter comme colocataire. Ce qu’il va vite regretter car ce colocataire est étrange et nettement envahissant, en plus d’être parfait dans tout ce qu’il fait, renvoyant à Craig sa médiocrité et incitant même la femme qu’il aime à se barrer pour réaliser ses rêves. Mais à l’étage du même appartement, quelque chose d’étrange se trame. Des gens se font appeler par une mystérieuse entité qui les fait disparaître. Cet événement hors du commun pourrait être ce qui perturbe le fonctionnement du TARDIS.

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Dans ce cas, ne monte jamais les escaliers

Steven Moffat colle au schéma Russell T.Davies une fois de plus avec un épisode économique précédant le grand final de la saison. Pas plus économique que le reste peut-on se dire quand on voit que les précédents épisodes ont été tourné en grande partie dans les campagnes environnantes et dans le TARDIS. C’est Gareth Roberts, scénariste des épisodes avec Shakespeare et Agatha Christie qui s’y colle, offrant d’adapter une bande dessiné qu’il avait écrite pour le Dr Who Magazine dans laquelle Le Docteur devait rester quelques jours chez Mickey dans l’attente de Rose Tyler et du TARDIS. The Lodger est avant tout un Matt Smith show, prenant ce que le onzième Docteur sait mieux faire (être un clown décalé) pour nous divertir pendant quarante minutes sur la variation très connue de nos années 80 de l’extraterrestre qui découvre le monde des humains. Il y’a donc des scènes pittoresques comme celle du Docteur qui taffe, du Docteur qui joue au foot, du Docteur qui s’immisce maladroitement dans les affaires amoureuses de son coloc’, du Docteur qui prend une douche en chantant. Le héros de l’épisode, Craig, un anglais basique qui ne décolle pas de son canapé sauf pour jouer au foot et aller taffer, ne marquera pas la série mais c’est aussi son rôle (étrangement c’est ce qui le rend spécial à la fin de l’épisode) et le confronter à l’étrangeté et l’allant du Doc fonctionne plutôt bien.

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Eleven dans son rôle habituel de trouble fête pour couple moyen

La partie horrifique est aussi bien troussée, offrant des réminiscences du premier double épisode de Steven Moffat sur la série. faisant languir le spectateur jusqu’aux dernières minutes par des procédés plus ingénieux que coûteux (le toujours efficace filmage d’escalier en contreplongée dans la pénombre). En haut il n’y a finalement pas de chambre des tortures, mais un vaisseau crashé qui utilise un filtre de perception pour se fondre dans le paysage. Et ce vaisseau tente d’embarquer un nouveau pilote, essayant un peu tous les types qui veulent partir de chez eux pour trouver le pilote qui convient. Dans le TARDIS, la charmante Amy s’énerve et apporte autant d’aide qu’elle peut, à son niveau. A la fin de l’épisode, nous revoyons revoit la fissure et Amy trouve la bague de Rory dans la poche du Docteur, laissant présager le retour des grandes eaux. C’est tout ce qu’on aura pour nous faire saliver jusqu’au final de cette saison 5.

DOCTOR WHO

Grosse réduction sur les TARDIS. Allons y !

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