31 / 5-12 & 13 The Pandorica Opens & The Big Bang (La Pandorica s’ouvre)

31 / 5-12 & 13 The Pandorica Opens & The Big Bang

de Steven Moffat ( 2 épisodes)

Réalisateur : Toby Haynes

Vincent Van Gogh a peint la destruction du TARDIS. En possession du tableau, Winston Churchill et Bracewell tentent de prévenir le Docteur mais ils ne parviennent qu’à joindre River Song en 5145. Celle-ci s’échappe de sa prison pour aller piquer le tableau à Elizabeth 10 et acquérir un manipulateur de Vortex pour avertir le Docteur. Elle retrouve Amy et le Eleven à l’époque romaine en l’an 105. Guidé par le titre du tableau The pandorica opens, ils rejoignent Stonehenge, où se trouve une boîte de Pandore prête à s’ouvrir. Là-bas, ils retrouveront aussi Rory, réincarné en centurion romain suite à sa mort, mais aussi tous les vieux ennemis du Docteur. Rassemblés pour empêcher l’explosion du TARDIS, ceux-ci ont recréé un monde d’après les souvenirs d’Amy pour attirer le Docteur et l’enfermer dans cette boîte de Pandore. Ainsi pourront-ils empêcher l’explosion du TARDIS et l’effacement de toute la création. Mais ils ne se doutent pas que c’est une autre entité qui  contrôle le TARDIS. Ce quelqu’un y’enferme River Song avant qu’il n’explose.

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Le dernier tableau de Vang Gogh : une prophétie qui va coûter cher

Une situation TRES désespérée pour clore ce premier épisode du final de la saison, qui montre déjà quelques signes de confusion. Le nouveau showrunner convoque la grosse artillerie : Daleks, Cybermen, Sontarans, Nestenes etc…Tous les plus ennemis les plus mémorables, et il se trouve incapable de gérer une telle réunion (à moins qu’il ne souhaite juste désamorcer la traditionnel fin Daviesienne avec le grand ennemi de la saison?). Le retour de Rory ne produit que peu d’effet, les retrouvailles entre lui et Miss Pond, bien que réussies, ne prennent pas toute la résonance qu’elles devraient. River Song reste fidèle à elle-même et entretient une bonne partie de l’intérêt de l’épisode qui livre plus d’énigmes et des rebondissements que de moments clés entre les personnages. Mais le tout est encore très simple par rapport à ce qui nous attend dans l’épisode suivant. On récupère le fil alors que les étoiles ont disparu (déjà vu ?). On a confirmation que c’est bien le TARDIS qui a provoqué les fissures dans l’espace-temps. Seuls subsistent les éléments dans l’œil du cyclone, et pas pour longtemps.

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Amy et son centurion. Le début d’une très longue garde

Le Docteur est enfermé dans la boîte de Pandore, Amy mourante et River au cœur de l’explosion. Tout est bon pour se sortir d’une telle situation. En premier lieu, l’utilisation du grand wibbly woobly Timy Winy / Deus ex machina pour libérer le Docteur et sortir ce petit monde de leur situation respective tandis que la boîte de Pandore se charge du reste, transportant Amy dans le temps et la revigorant. Le voyage temporel n’a au final plus aucune logique. L’utilisation abusive du manipulateur de Vortex et l’absence de conséquences à tout acte, aussi gros soit-il dissipe les notions de peur et de danger. Comme le showrunner avait désamorcé la réunion de toutes les menaces du Docteur, il noie encore dans les événements l’acte incroyablement romantique du Rory plastique et laisse le spectateur se balader dans le froid jeu de piste temporel des quelques héros restants dans l’œil du cyclone. Des questions se posent : Comment le Docteur a t’il pu aiguiller la jeune Amy ? Comment peut-il se libérer dans le futur si celui-ci n’aura jamais lieu (il est enfermé dans la boîte de pandore) ? Comment se fait-il qu’une prison censée enfermer l’homme le plus dangereux du monde puisse s’ouvrir avec un tournevis sonique? La mémoire peut-elle être un enjeu si grand si au final il est aussi facile de se souvenir de quelqu’un qui a disparu ?

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Pour sa sortie de piste, l’ami imaginaire prépare un reboot du Big Bang

Autant de trous qui  empêchent d’adhérer pleinement à ces deux épisodes finaux. D’autant plus que la plus grande question : qui a fait exploser le TARDIS ? restera en suspens, la logique feuilletonante du nouveau showrunner se poursuivant jusqu’à la fin de l’époque du onzième Docteur. En retour, The Big Bang fait très bien la lumière sur le personnage d’Amy Pond et sa place centrale dans cette saison. Des parts de sa mémoire ont servi le plan des ennemis du Docteur, faisant de chacun des personnages des figurants dans un monde géant engendré par le monde jeune femme, y compris le Rory en plastique. Et c’est bien de sa mémoire que dépendra la vie d’un Docteur condamné à remonter sa timeline jusqu’à disparaître au-delà de la faille (comprendre se faire oublier d’Amy, celle qui l’a fait exister). A moins que…

Cette saison 5 parle bien d’une petite fille qui s’est créé un ami imaginaire pour palier sa solitude (la disparition de ses parents) et qui doit s’en séparer pour rejoindre sa nouvelle famille. Mais le caractère d’Amy la poussera, à l’issue de cet aventure à faire perdurer le souvenir de cet ami afin qu’il l’accompagne dans son autre réalité. A travers Amy et son choix, Steven Moffat souligne le pouvoir de l’imaginaire et de la mémoire de l’enfance et la nécessité de les conserver.  Il offre aussi la grosse part du gâteau à Karen Gillan, la véritable héroïne de cette saison.

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Amy Pond, la fille qui se souvenait (et heureusement!)

Le retour inattendu lors du mariage pourrait se voir comme la réalisation d’une forme de légitimité pour le showrunner à faire vivre lui-même le personnage, à trouver sa voie sans tenter d’imiter ses prédécesseurs. A ce titre, voir le Docteur avouer à Amy qu’il ne rebooterait pas sa timeline plus loin que sa propre incarnation car il déteste les répétitions peut sonner comme une prise de conscience d’une saison qui s’essayait à faire du Davies sans vraiment y parvenir. Cette saison 5 fut dans l’ensemble bien moyenne, mais on peut pointer ce qui indique que la suite sera bien meilleure : Murray Gold est moins bridé (le très beau thème d’Amy, entre autres, porte très bien ce final), la deuxième partie du deuxième épisode fonctionne mieux, les promesses de River Song présagent quelque chose de grand pour cette saison 6. Et puis l’épisode de Noël qui va suivre donnera à Matt Smith de quoi faire valoir son charisme, reléguant Amy juste à ce qu’il faut, ce qui manquait à cette saison 5. Rendez-vous en 2011 avec Mr & Mrs Pond…et l’histoire de River Song.

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Une apparition de River en forme de teaser.

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IM : 8

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