33 / 7-06 The Bells of Saint John (Enfermés dans la toile)

33 / 7-06 The Bells of Saint John

De Steven Moffat

Réalisation : Colm McCarthy

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Retiré dans un monastère en 1207 pour réfléchir sur le mystère de Clara Oswin Oswald, le Docteur reçoit un appel de la même Clara en 2013 (qui travaille aussi comme nounou). Une femme dans un magasin lui a donné le numéro du TARDIS comme une Hotline pour retrouver l’accès à internet. Elle clique sur un réseau inconnu et se retrouve repérée par une firme qui uploade les gens comme des fichiers. Eleven court la retrouver, mais elle ne le reconnait pas (normal, ce n’est pas la même Clara). C’est après son départ qu’elle se fait uploader. Décidé à ne pas la perdre une nouvelle fois, Eleven parvient à hacker le système et à la récupérer. Il lui explique que quelque chose vit dans le wifi et qu’il enferme les gens dans un cloud pour les réécrire. Il peut aussi accessoirement faire s’écraser un avion. La firme traque les trouble-fête dans le centre de Londres.

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Eleven monte la garde. Celle là, il ne la lâchera pas !

Un objet du quotidien (le wifi) détourné pour servir une sorte de thriller urbain, et pas l’habituelle horreur enfantine. L’intrigue est très simple et utilise la technologie, comme le faisaient les scénarios de Russell T.Davies. On pense notamment à The Idiot Lantern, dans lequel le danger était la télévision naissante. Mais contrairement au précédent showrunner il s’agit plus d’un moyen de provoquer la peur que d’opérer une véritable critique sur l’impact du web. Mais il y’a bien derrière tout ça une satire de l’entreprise qui contrôle ses ouailles : Une boss d’apparence « thatchérienne » peut contrôler les sentiments de ses équipes en poussant des jauges sur une tablette, mais dans l’ombre c’est la Grande Intelligence qui tire les ficelles. The Bells of Saint John est punchy et comporte des moments vraiment sympathiques, parmi lesquels un Docteur qui embarque une moto antigravité pour gravir un building londonien. Mais l’épisode introductif de la compagne Davisienne a toujours été plutôt anecdotique, et c’est aussi le cas de celui-ci. Un premier ride feel good, pour une intrigue classique et peu mémorable.

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Le Docteur et Clara attaquent la City

Eleven rencontre la fille impossible pour la troisième fois, ou bien est-ce le contraire. C’est Clara qui va une nouvelle fois à la rencontre du seigneur du temps, poussée par une femme dans un magasin (nous découvrirons plus tard que c’est Missy) : Un emploi atypique qui renvoie à celui de la Clara victorienne, un mot de passe wifi à l’anagramme évocateur (Run You Clever Boy And Remember), une référence à Oswin,  un journal et une feuille. La compagne n’est plus le regard du spectateur sur le Docteur, mais un mystère à part entière. Ainsi nous nous mettons plus facilement dans les baskets (et le fez) d’Eleven, désireux nous-mêmes d’en savoir plus sur cette énigme. Jenna-Louise Coleman et Matt Smith sont à l’unisson, et ça fait vraiment plaisir de revoir un Docteur enthousiaste avec quelqu’un capable de lui donner la réplique. C’est simple. On se croirait revenu à la dynamique Docteur / Donna, mais dans un rapport plus symbiotique, moins conflictuel. Maintenant qu’il a pu la sauver, le Docteur peut enfin embarquer sa fille impossible. Mais elle refuse et lui demande de repasser le lendemain !  Pendant ce temps, la Grande Intelligence tisse sa toile…

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Run You clever boy, and remember…

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