33 / 7-10 Journey to the center of the TARDIS (Voyage au centre du TARDIS)

33 / 7-10  Journey to the center of the TARDIS

De Steve Thompson

Réalisation : Mat King

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Le TARDIS est capturé par trois ferrailleurs de l’espace. Alors que ceux-ci constatent une fuite dangereuse et décident de la relâcher dans l’espace, le Docteur les interrompt et les convainc d’aller chercher Clara, coincée à l’intérieur dans un environnement toxique. Pour contraindre les trois de s’activer à la sauver, il lance l’autodestruction du vaisseau. Commence alors une traque labyrinthique alors que le vaisseau joue avec leur esprit et réinvente sa propre architecture. Pendant ce temps, Clara erre dans les recoins du TARDIS, fait quelques petites trouvailles bien sympathiques pour les fans et se trouve poursuivie par des monstres zombies.

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L’album photo honteux caché dans le grenier

Clara dans un TARDIS devenue folle et au bord de l’implosion. L’épisode aurait fait figure de nouveauté si celui de Neil Gaiman n’était pas déjà passé par là auparavant. Journey to the center of the TARDIS n’est donc pas un épisode exceptionnel à ce niveau. Mais il s’inscrit dans la continuité de cette saison 7, en revenant à une époque des classiques où on voyait de temps à autre qu’il y’avait une vie dans le TARDIS en dehors de la salle de pilotage. Il nous permet néanmoins de fouiller plus loin et de visiter notamment la source d’énergie du vaisseau : L’œil d’harmonie, noyau d’un trou noir qui fut souvent évoqué dans l’histoire de la série. Rappelons-nous que le même type de noyau (capturé par Rassilion, selon les légendes) fournissait également l’énergie de Gallifrey et que le maître souhaitait s’en emparer dans the deadly assassin pour regagner un cycle de régénération. Nous retrouvons encore l’Histoire du Docteur dans des enregistrements repassés par le TARDIS d’anciens Docteurs et compagnons. Clara trouvera également un livre avec des mentions du Docteur et notamment son nom (avant de l’oublier).  Mises à part ce musée vivant de Doctor Who offert aux spectateurs modernes, Voyage at the Center of the TARDIS n’évoque pas grand-chose, traînant un scénario plutôt confus, de fausses bonnes idées et des personnages oubliables.

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L’Oeil d’harmonie. Une attraction qui fait mal aux yeux.

Pourquoi le TARDIS n’aime-t’elle pas Clara ? Nous n’en apprendrons pas plus, déduisant que le but des déconvenues de la nouvelle compagne n’étaient là que pour forcer le Docteur à baisser le bouclier au début de l’épisode. Pourquoi le Docteur met il sciemment en danger ces ferrailleurs, qui n’ont pas de compétence particulière, et dont il sait qu’un TARDIS fou peu faire ce qu’il veut ? D’autant plus que cette fratrie, bien mal caractérisée, n’apporte pas grand-chose au schmilblick. Les « zombies en fusion » eux-mêmes font un peu redite après le monstre de Hide, bien que la réalisation tente de les rendre plus effrayants et intangibles. Steven Thompson reprend le concept des très bons Triangle (Christopher Smith) et Time Crimes (Nacho Vigalondo) pour expliquer leur présence. Il incorpore aussi une nouvelle fois des dimensions différentes coexistant dans un même espace. On l’aura compris. Cet épisode est un vrai fourre-tout. Il aura au moins eu le mérite de faire avancer les choses de par l’aveu à Clara qu’il l’a vue mourir plusieurs fois. Mais même cet aveu finit noyé dans le reboot temporel final. Dommage.

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Le clou du spectacle : le reboot

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