34 / 8-10 In the Forest of the night (Promenons-nous dans les bois…)

34 / 8-10  In the Forest of the night

De Frank Cottrell-Boyce

Réalisation : Sheree Folkson

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Maebh, Une des élèves de Clara vient demander de l’aide au Docteur alors que le TARDIS vient d’atterrir à Londres. La capitale, comme beaucoup d’autres, s’est transformée en forêt. Partis visiter un musée, Clara, Danny Pink et leur groupe d’élèves se retrouvent au beau milieu de cette nouvelle végétation. Le Docteur retrouve le groupe, établissant qu’il s’agit d’un événement naturel semblable à l’ère glaciaire. Mais la petite Maebh qui a de nouveau pris la fuite est la clé de la résolution de cette énigme. Ayant perdu sa soeur, elle est plus réceptive aux choses et semble avoir prédit une catastrophe. Le Docteur refuse qu’elle prenne ses pilules, lui permettant de communiquer avec cette forêt et de révéler une menace. La végétation, à l’épreuve des flammes, se soulèverait contre les hommes. Prêt à abandonner la Terre sur l’ordre de Clara, le Docteur se rend compte que les arbres se sont multipliés pour protéger la planète contre la tempête solaire à venir.

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Clara et Danny, leurs élèves, leur Docteur et leurs histoires de forêt

In the Forest of the night est une nouvelle bonne surprise au cœur d’une saison qu’on peut qualifier de responsable, tant elle est rattachée au monde qui l’entoure, dans la tradition de ce que la série pouvait produire au début des 70’s. Cet épisode du présent au cœur d’un Londres forestier est peu clair sur la menace jusqu’à sa conclusion, mais il permet de se centrer sur un message fondamental pour les élèves de Clara et Danny, et pour tous les élèves de la planète : Abattre un arbre a un impact sur l’avenir de la planète car l’oxygène qu’ils produisent peut protéger la Terre de nombreuses catastrophes. Nous voici donc en classe verte avec le lycée Coal Hill pour pas un rond, entre le flirt permanent des deux profs (Clara et Danny Pink), cet être étrange et son vaisseau qui vient de nulle part et une enfant aux talents bridés qui pourrait être sortie d’un bouquin de Stephen King. Intégrer un groupe d’enfants dans Doctor Who est un challenge. Frank Cotrell Boyce l’a bien relevé, sans doute fort de l’écriture de Millions (qu’il a ensuite adapté pour Danny Boyle). Les interactions entre le douzième Docteur et le groupe d’enfants qui s’invitent dans le TARDIS sont hilarantes, et valent à elles-seules le coup d’oeil. Ce Londres forestisé s’accompagne de plus de petits détails qui rendent vraisemblable cette invasion (les statuts de Trafalgar Square), des références aux contes qui se passent dans des forêts (le petit chaperon rouge est la plus visible) et une grande poésie visuelle.

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Quelle étrange créature.

La nouvelle confrontation du trio Twelve/Clara/Danny promettait d’être tendue pour cause de mensonge de Clara sur son retour dans le TARDIS. Cet aspect s’intègre est finalement poli par le ton de l’épisode qui l’intègre aux dialogues et à l’action. Le trio d’acteurs demeure irréprochable (Samuel Anderson autant que les deux autres), rendant très nette la position de chacun et l’évolution de Clara durant les derniers épisodes. Miss Oswald préfère connaître le pourquoi de la situation et assister à son dénouement plutôt que surveiller les enfants, délaissant sa condition de prof. Un rôle que Danny prend très à coeur durant tout l’épisode. Le Docteur a lui appris de Clara, reprenant à son compte les mots qu’elle a prononcés dans Kill the Moon pour le responsabiliser : « This is my world, too. I walk your Earth. I breathe your air ». Cette petite parenthèse en hommage à la forêt trouve une belle place dans cette saison chargée de très bons loners. On pourra juste regretter la franche opposition entre l’intérêt scientifique du Docteur et de Clara et l’obsession du foyer familial des autres personnages. Ainsi aucun des enfants ne souhaitera voir la tempête solaire, comme si avoir les pieds sur terre dispensait d’avoir un peu de curiosité et d’imagination, surtout lorsqu’on est un enfant. Ce fait ainsi que le rôle des Hommes dans la destruction de la forêt protectrice fait que les londoniens ne sortent pas grandis de cet épisode.

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