36 / 10-04 Knock, knock (Toc, Toc)

36 / 10-04  Knock, knock

de Mike Bartlett

Réalisation : Bill Anderson

Bill cherche une colocation avec cinq étudiants. Peu satisfaits du résultat de leur chasse, les colocs rencontrent un vieil homme qui leur propose un grand manoir à un bon prix. Le Docteur accepte de l’aider à déménager ses affaires. Intrigué par la maison, il décide de rester. A raison  car le manoir se referme sur eux pour les piéger. Bill et Shireen découvrent le corps de Pavel à demi prisonnier des murs, retenu par la musique qui joue sur sa platine. Le propriétaire intervient pour leur faire comprendre qu’ils ont été piégés. Le Docteur et Harry font face à une horde de dryades, des insectes aliens qui font partie des murs. Tous les 20 ans, le propriétaire invite des jeunes pour que la maison se nourrisse d’eux. Le propriétaire confesse au Docteur que les dryades ont sauvé sa fille Eliza et qu’il leur doit un tribut. Faite de bois, Eliza est en fait la mère du vieil homme dont il a prolongé la vie indéfiniment, en oubliant de vivre la sienne.

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Pavel dans son interprétation convaincante de l’emmuré vivant

Le contexte et l’esprit de cette maison de l’horreur rappellent les premières saisons de Buffy contre les vampires. Un esprit que le spin off Class et son jeune casting tenta de récréer sans succès malgré sa note d’intention. La recette n’était pourtant pas bien difficile : quelques jeunes pas trop prise de tête et un esprit de déconne qui balance bien avec la menace horrifique. Pour la grande Histoire, le scénariste Mike Bartlett révéla que le grand-père du jeune Harry (dont il parle brièvement) n’était nul autre qu’Harry Sullivan, haute figure de UNIT qui voyagea avec Sarah Jane Smith et le quatrième Docteur. L’atmosphère lugubre et le manoir plutôt bien choisi assurent le quota de frissons pour la première partie, avant que l’intrigue ne glisse vers une variation insectoïde de la chute de la Maison Usher d’Edgar Alan Poe. L’épisode comporte quelques défauts scénaristiques, dont le plus évident est la répétition d’une menace qui intègre les fondations des lieux deux épisodes après Smile. Mais tout est rattrapé par une très belle conclusion. David Suchet, plus connu pour le rôle d’Hercule Poirot qu’il interpréta pendant  plus de 20 ans est tout à tour inquiétant et touchant, aussi convaincant en vieux propriétaire victorien qu’en enfant qui n’a jamais grandi. Il parvient à transmettre toute la tragédie de son personnage dans une longue scène aux accents Burtoniens dans laquelle la mère et le fils maudits font leur adieu au monde.

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La jeunesse d’Angleterre prête à entendre Hercule Poirot

Cette petite incursion gothico-slasheresque permet de faire un break des voyages pour s’arrêter sur la vie de Bill, dont les scènes avec Twelve sont toujours aussi rafraichissantes. Plus que jamais décomplexée face à la démesure du Docteur, elle l’accepte comme un aspect de sa vie au point de lui demander un coup de pouce pour son déménagement, mais elle ne conçoit pas d’abandonner celle-ci pour enchaîner les voyages. Elle fait une nouvelle fois preuve de perspicacité en devinant avant le Docteur (et Eliza, qui n’est pas bien perspicace), qu’Eliza ne peut qu’être la fille du propriétaire des lieux. Dans cette mise en avant du duo, Nardole est toujours remisé aux utilités, mais les choses se précisent un peu sur l’identité du/de la prisonnier(e) du Docteur.

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knock knock

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