10-02 Carnival of Monsters

10-02 Carnival of Monsters

De Robert Holmes (4 épisodes)

Réalisation : Barry Letts

L’exil du Docteur est terminé, et son premier vrai voyage avec Jo ne sera bien sûr pas où il pensait l’amener. Ils se retrouvent sur le SS Bernice, un bateau tristement célèbre qui disparut en 1926 alors qu’il traversait l’Océan Indien. Ils se rendent bien vite compte que les mêmes événements se déroulent en boucle, de leur arrestation par l’équipage à l’apparition d’un dangereux monstre sous-marin. Ils ont en fait été miniaturisés dans un miniscope, une machine qui a été interdite par les TimeLords et qui retiendrait prisonniers des personnes dites inférieures pour le spectacle et le divertissement d’autres personnes. La machine appartient à Vorg et Shirma, deux saltimbanques qui sont retenus à  « douane » de  la planète Inter minor, puisque soupçonnés par trois officiels d’être des espions.

ImageLe tournevis sonique ne fonctionne pas. Jo Grant est là.

Robert Holmes, créateur des Autons et grand habitué du Troisième Docteur, offre un épisode d’une grande originalité qui se déroule à deux endroits différents. Le monde des miniaturisés et l’aventure des possesseurs de la machine se déroulent ainsi en parallèle sur le premier épisode de l’arc sans que le lien entre l’un et l’autre ne soit fait. Carnival of Monsters dresse une analogie intéressante entre la vie de ces pauvres déportés exposée aux curieux et les zoos visités par les humains. Mais il prend un tout autre sens à la lumière de notre époque, où le miniscope transparaît comme une allégorie de la télé-réalité. Nous aurons d’ailleurs l’occasion de retrouver frontalement cette idée de déportation brutale dans une émission de téléréalité dans l’avant-dernier épisode de la saison 1 du relaunch, lorsque Nine et Rose se retrouvent coincés dans la station jeux des Daleks.

ImageArthur et Alexia Laroche Joubert font semblant d’être des crétins

En dépit de son originalité, Carnival of Monsters ne parvient pas à captiver. Les voyages du Docteur et de Jo au sein du bateau ne sont intéressants que lorsque nous ne possédons pas de vue générale sur l’intrigue. Heureusement, les interactions de Jon Pertwee et Katy Manning (qui se complètent parfaitement) sont toujours savoureuses. La péripétie politique sur la planète Inter-Minor renvoie trop à de vieux épisodes pour éveiller l’attention. La manière dont Vorg et Shirma deviennent des alliés du Docteur sur la dernière partie est aussi peu convaincante, les faisant passer de roublards patentés à de parfaits ignorants désireux de faire le bien. Il est pourtant grisant de se dire que notre Time lord et sa compagne inaugurent un renouveau et ne vont plus faire le yo-yo entre l’espace-temps et le QG de UNIT.

Image« We blue ourselves »

N : 6

IM : 4

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Propulsé par WordPress.com.

Retour en haut ↑

%d blogueurs aiment cette page :