Saison 22 (1985) / 22-01 Attack of the Cybermen

22-01 Attack of the Cybermen

De Paula Moore ( 2 épisodes de 45 mn )

Réalisation : Matthew Robinson

Réparant le circuit caméléon, le Docteur cause une instabilité sur le TARDIS. Il réussit à faire stationner le TARDIS à proximité de la Terre en 1985, à quelques encablures de la comète de Halley. Pendant ce temps à Londres, le commandant Lytton s’est reconverti en braqueur. Il prépare un coup sur la Bank of England avec trois petites frappes et entreprend pour ce faire de passer par les tunnels menant à la banque. Il déclenche un signal de détresse qui est aussitôt capté par Peri et le Docteur, qui se matérialisent dans les environs pour mener l’enquête. Lytton et un de ses hommes sont pris en embuscade par des cybermen qui ont installé leur QG dans les sous-sols de la ville. L’ancien allié des Daleks leur explique qu’il est venu pour les aider et qu’il leur a sciemment livré ses complices. Le TARDIS pris d’assaut par les Cybermen, Le Docteur et Peri seront conduits sur Telos, planète qu’ils ont envahie suite à la destruction de Mondas, leur planète natale. Les cybermen ont réussi à détourner un vaisseau temporel et ils comptent bien aider la comète de Halley à se crasher sur notre planète, tout cela pour éviter que la Terre ne puisse détruire la leur en 1986. Travaillant finalement les Cryons, habitants de Telos, Lytton convainc son collègue de mettre en échec les cybermen. Pendant ce temps, le Docteur fait la connaissance de la chef Cryon, qui est retenue prisonnière par les Cybermen et deux prisonniers des cybermen s’évadent et regagnent la base cyberleader.

2201Saison 22 : le virage gangster de Doctor Who

Attack of The Cybermen est un épisode important puisqu’il inaugure le passage au format quarante cinq minutes, se rapprochant dans la forme à ce que seront les épisodes en deux parties de la série moderne. Le résultat est suffisamment rythmé et haletant pour qu’on en vienne à se demander pourquoi ce changement de format n’a pas été fait plus tôt, le seul hic résidant dans l’inutilité des deux évadés sur Telos et du policier en infiltration dans le gang de Lytton. Partant d’une intrigue de casse sur Terre, on se retrouve transporté dans l’histoire des Cybermen, temporellement au croisement de plusieurs épisodes de la série. A l’instar de l’ère de Five, l’époque de Six poursuit la capitalisation sur l’Histoire Doctor Who, solidifiant la continuité et amenant astucieusement le Docteur à flirter avec sa propre ligne temporelle. Un petit coup de coude est adressé au passage aux fans de la première heure, le TARDIS se matérialisant près de la même casse automobile d’où il était parti dans le premier arc de la série. La continuité plus récente est aussi assurée par le retour du commandant Lytton, toujours interprété par Maurice Colbourne. Contre toute attente, l’arc fait du mercenaire à la solde des Daleks un défenseur de la cause des Cryons dépossédés de leur planète. Cet habile revirement sert de leçon au Docteur qui avait conclu un peu trop rapidement à sa position d’ennemi. En pleine conversion après sa capture, Lytton mourra en héros devant le Docteur après avoir tué un cyberman.

2201CNe cryon pas victoire trop vite

L’aspect humoristique de la série semble revenir, notamment dans cette réparation impromptue du circuit caméléon qui donne l’occasion de voir le TARDIS se changer en orgue. Bien que le début de l’arc laissat préssentir un fiasco égal au précédent épisode, Colin Baker rattrape joliment le tir. Il livre une prestation toute aussi exagérée, mais qui se tempère à mesure de l’avancée des événements. Les accès de rage et petites excentricités sont même de plus en plus à propos. S’il manque d’exploser lorsqu’il apprend que les seigneurs du temps l’ont mandaté sans sa permission, il réserve une petite tape au TARDIS qui est redevenue une cabine de police et adopte un ton plus mesuré lorsqu’il s’adresse aux cryons. La remise en cause de son jugement sur Lytton permet de lui faire prendre conscience de sa faillibilité, et peut-être de perdre un peu de cette arrogance qui le caractérise. On l’aura compris. Les cybermen ne sont encore une fois pas le principal intérêt de leur arc, se faisant piquer la vedette dès la seconde partie par le mercenaire et les cryons, dont l’apparence (couplée à leur étrange attitude) fait relever un bel effort de la part du staff des effets spéciaux.

2201DLe Docteur joue du TARDIS debout

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