33 / 7-07 The Rings of Akhaten (Les Anneaux d’Akhaten)

33 / 7-07  The Rings of Akhaten

De Neil Cross

Réalisation : Farren Blackburn

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Eleven part aux origines de la feuille qui constitue le premier chapitre de la vie de Clara. Il assiste à la rencontre de ses parents grâce à cette feuille, la plus importante dans l’histoire de l’humanité ? Il peut ainsi traverser la ligne temporelle de Clara et constater qu’elle est une fille totalement normale. Mais tout ça n’est pas possible ! Il retourne alors la voir et l’amène, pour son premier voyage, admirer la pyramide des anneaux d’Akhaten, sept mondes en orbite autour d’une même étoile, peut-être le centre l’origine de l’univers (du moins c’est ce que ces mondes croient). Clara doit très vite aider une petite fille à échapper à ses poursuivants.  Elle est la  jeune reine des années, dépositaire de toute l’Histoire de son peuple et elle doit chanter une chanson très spéciale à un vieux Dieu pour le garder endormi. Sinon il mangera leurs esprits. Mais le Dieu en question se réveille au milieu de la chanson et kidnappe la gamine. Le Docteur et Clara décident de la sauver du sacrifice, mais le massif mangeur de mémoire ne l’entend pas ainsi.

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Cherchez la feuille !

The Rings of Akhaten accueille Neil Cross dans la prestigieuse lignée des scénaristes de Doctor Who, du moins pour les spectateurs. L’auteur showrunner de la série Luther avait déjà écrit l’épisode Hide lorsqu’il fut approché pour celui-ci. Et le voilà qu’il crée la différence en ayant l’idée d’incorporer cette petite feuille au scénario pour soutenir l’idée de Steven Moffat d’investiguer sur Clara en partant de ses origines. La plus importante feuille de l’histoire de l’humanité ? Pas un peu vaniteux de considérer comme telle la feuille qui a causé sa naissance, même quand on est Clara Oswald ? Cela n’est pas le propos. Le Docteur est parti investiguer Clara à partir de cette feuille, et il aura finalement dans cette aventure la réponse à sa question.  Le Parasite doit se nourrir du passé, mais toutes les possibilités qui n’ont pas eu lieu sont suffisantes pour gripper l’engrenage. Ce qui n’aurait pas pu être et qui est gravé dans la feuille, ce sont les possibilités d’une rencontre et comment elles se sont toutes évanouies à la mort de la mère de Clara, laissant la gamine dépositaire des vies qu’elle n’a pas vécues et des lieux qu’elle n’a pas pu voir. Evitant les longs dialogues explicatifs, l’insertion de cette feuille au cœur de l’intrigue devient la clé de lecture du personnage de Clara pour le Docteur et le spectateur. Avoir réussi à exprimer une idée aussi complexe en un épisode est une gageure, et cet épisode restera le socle qui a fait complètement adhérer le spectateur à un personnage qui n’a pas fini de nous surprendre. Mais nous découvrirons plus tard avec Hide que Neil Cross avait déjà commis le meilleur épisode de cette bien bonne saison. Alors un de plus ou de moins…

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Quand Clara Oswald devient autre chose que la fille impossible

Hormis ce petit tour de force, The Rings of Akhaten est aussi assez unique de par son atmosphère, sa structure et du fait qu’il nous dévoile un monde qui va plus loin que les habituels couloirs et décors industriels. Le but de Steven Moffat était de montrer la meilleure planète vue jusqu’alors sur la série. Malgré un budget restreint, les anneaux d’Akhaten sont visuellement très beaux et laissent un goût de dépaysement absent des saisons Pondiennes. Mission réussie. Alors que nous pensions tomber dans un schéma proche du second épisode d’Amy Pond (Dès son premier voyage, Clara perd de vue le Docteur dans un monde étranger, un enfant est impliqué), on se retrouve dans un spectacle entrecoupé de chants qui provoque une émotion qui était peu présente sur les premières saisons Moffatiennes, grandie par les thèmes qui le traversent : L’origine du monde et de l’importance de la moindre vie (grand mantra whovien), l’obscurantisme entretenu par des faux dieux (grand marronnier du quatrième Docteur) ou les souvenirs de la vie du plus passionnant des seigneurs du temps. Lorsque le Docteur évoque son premier passage sur la planète avec sa petite fille Susan, il revient lui aussi à ses origines.

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Lorsqu’il conjure le parasite de se nourrir de ses souvenirs, c’est tout l’héritage qu’Eleven a fui durant toutes ces années qui revient au galop dans un discours habité de Matt Smith. Cette résurrection de la mémoire demeure le véritable fil rouge de cette saison 7 d’apparence (faussement) anarchique, et pour cause. Le 23 novembre approche !

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