11-03 Death to the Daleks
De Terry Nation (4 épisodes)
Réalisation : Michael E. Briant
Partis pour se dorer la pilule sur la planète Florana, le Docteur et Sarah Jane sont coincés sur Exxilon à cause du manque d’énergie pouvant faire fonctionner le TARDIS. Sarah Jane ne tarde pas à se faire enlever par des indigènes pour être sacrifiée au dieu local. Le Docteur rencontre quant à lui des humains de la Marine Spatiale en recherche de Parinium pour éradiquer une peste galactique. Ceux-ci sont aussi coincés sur la planète faute d’énergie pour faire démarrer leur vaisseau. Un vaisseau Dalek atterrit devant eux et ses occupants, faute de pouvoir exterminer, se retrouvent forcés de collaborer avec le Docteur et les Marines. Ils sont bientôt capturés par les mêmes primitifs qui retiennent Sarah Jane. En tentant de la sauver, le Docteur frappe leur grand-prêtre et doit être sacrifié pour expier . Pendant ce temps, les Daleks ont trouvé de nouvelles armes, matté les indigènes et pris la ville d’assaut, forçant les Marines à travailler pour eux. Sarah Jane et le Docteur font la connaissance de Bellal, une autre créature autochtone dont l’espèce combat la ville.
CHOC! Sarah Jane sacrifiée par des sauvages
Difficile de rendre plus clair ce résumé. Death to the Daleks suit la tendance de l’arc précédent (et de quelques-uns auparavant) à partir dans tous les sens, multipliant les personnages et les intrigues au lieu d’aller au bout de ses idées. On finit par se perdre, et pour un épisode en quatre parties sensé se dérouler sur une seule planète, c’est un peu dommage. Terry Nation et ses Daleks sont bel et bien revenus en odeur de sainteté. Ils apparaissent pourtant peu utiles à cet épisode, qui aurait pu se satisfaire des indigènes et de l’intrigue de la cité vivante. Au final, ces deux points sont aussi noyés dans la densité de l’ensemble et rien ne surnage véritablement. On retiendra néanmoins sur les premiers épisodes une ambiance délétère rendue par la bande son et la réalisation, et l’impression d’assister à un croisement bâtard entre Doctor Who et un Mondo.
CHOC! Un Dalek transformé en grill
Parfait mix entre la femme indépendante et la compagne intuitive, Sarah Jane est convaincante sur toutes ses scènes en solo. Sa dynamique avec le Docteur n’est pas mauvaise, mais on sent qu’il manque quelque chose. Il s’agit en fait d’une lassitude. Jon Pertwee décida au cours de ses épisodes de quitter la série, découragé entre autres par le décès de Roger Delgado, le départ de Katy Manning et la rareté des acteurs récurrents de UNIT. Bien que son budget ait augmenté, la série traverse une mauvaise passe au niveau des effets spéciaux, pour preuve une sorte de dragon des profondeurs de la cité qui suscite un grand ?! On notera dans cet arc la présence de John Abineri, un habitué de la série, dans un petit rôle et une nouvelle utilisation du paradoxe pour éliminer un ordinateur.
N : 5
IM : 4
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